Enanalysant des recettes et textes talismaniques d'inspiration islamique, Ă©crits en arabe et provenant d'Afrique occidentale, on est amenĂ© Ă distinguer deux types de formulations, chacune permettant, thĂ©oriquement, d'obtenir des avantages de tous ordres, notamment de rĂ©pondre Ă des besoins individuels. La premiĂšre formulation peut ĂȘtre rapportĂ©e Ă un type
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ÙÙۧۥDictĂ©e. - Apprendre :Doua avant de sortir de la maison. - RĂ©viser tous les douas. - RĂ©viser toutes les leçons Ă©ducation islamique. ŰȘ۱ۚÙŰ© ۄ۳ÙۧÙ
ÙŰ©. EducationIs. - RĂ©viser les mots droite = ÙÙÙ
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Surle fait de se parfumer de baume pour le vendredi. DâaprĂšs Abou Bakar ibn el Munkadir âAmrou Ibn Souleyman al âAnsary a dit : « Jâatteste que le Messager d'Allah a dit : « Le jour du vendredi, les ablutions majeures sont obligatoires pour tous pubĂšre. De mĂȘme pour le fait de se curer les dents et de toucher du baume, sâil en
Avantde commencer j'aimerai vous faire part du mérite de la marche vers les mosquées: Selon Abou Hourayra, RaddiALLAH anhou, le ProphÚte aleyi al salat wa salam a dit: "Celui qui fait ses ablutions chez Editer l'article Suivre ce blog Administration Connexion + Créer mon blog. Plus qu'une apparence, un comportement. Accueil; Contact; Les invocations à dire
Ilsâagit de stimuler leur esprit dâentreprise Ă travers la crĂ©ation LA BANQUE GRAMEEN Ă lâorigine du micro- financement: la banque Grameen au Bangladesh. En 1972, le professeur Muhammad Yunus dĂ©cide de rĂ©agir contre les conditions draconiennes de prĂȘt aux pauvres, Ă qui on applique des taux de 100 Ă 200 %.
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Apprendrel'islam : PriĂšre avant de sortir de la maison de chez soi (doua en sortant de la maison) est protection dâAllah contre le mal quelque en soiles dji
Avant NoĂ«l, les viticulteurs sont Ă lâhonneur Ă la Maison des Vins de Cadillac, et reprĂ©sentent leur propriĂ©tĂ© tour Ă tour. Les week-ends, les viticulteurs retraceront avec vous les points clĂ©s du travail de la vigne, des Ă©tapes de la vinification, mais Ă©galement de leur vin. Au programme, visite libre du musĂ©e, dĂ©gustation, dĂ©couverte de la boutique, et
invocationen entrant ou en sortant de la maison. 1 â « En sortant de la maison. » â. Bismi l-lĂąhi, tawakkaltou alĂą l-lĂąhi, wa lĂą h awla wa lĂą qouwwata illĂą bi-l-lĂąhi. « Au nom dâAllah, je mâen remets Ă Allah, il nây a de force et de puissance que par Allah. ». 2 â « En sortant de la maison. » â.
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svRd. Le statut de la Femme avant lâislam Ce qui est signifiĂ© par "avant lâislam" est la pĂ©riode nommĂ©e Jahiliya les jours d'ignorance, que vivaient les gens du monde entier et particuliĂšrement les Arabes. Car ils n'ont pas eu de messagers parmi eux et ils Ă©taient dĂ©pourvus de toute guidĂ©e. Et comme il est exposĂ© dans le hadith Allah les a regardĂ©s - Arabes et non-Arabes - et les a dĂ©testĂ©s, Ă part quelques-uns des Gens du Livre qui Ă©taient restĂ©s sur le vrai message. » Dans la plupart des cas, la femme de cette pĂ©riode vivait dans des conditions critiques â particuliĂšrement celles dans les sociĂ©tĂ©s arabes, qui dĂ©testaient la naissance dâune fille. Ainsi, certains parmi les Arabes enterreraient leur fille alors qu'elle Ă©tait vivante jusqu'Ă ce quâelle meurt sous terre. Et certains parmi eux les laissaient vivre seulement pour une vie d'humiliation et de dĂ©gradation. Allah dit Et lorsquâon annonce Ă lâun dâeux une fille, son visage sâassombrit et une rage profonde [lâenvahit]. Il se cache des gens, Ă cause du malheur quâon lui a annoncĂ©. Doit-il la garder malgrĂ© la honte ou lâenfouira-t-il dans la terre ? Combien est mauvais leur jugement ! »[Sourate Nahl 58-59] et quâon demandera Ă la fillette enterrĂ©e vivante pour quel pĂ©chĂ© elle a Ă©tĂ© tuĂ©e. »[Sourate At-Tawkir 8-9] Le mot maw'uda fait rĂ©fĂ©rence Ă la petite fille encore bĂ©bĂ© enterrĂ©e vivante et laissĂ©e pour morte sous terre. Et si on lui Ă©pargne d'ĂȘtre enterrĂ©e vivante et quâon lui permet de vivre, elle trouve une vie de dĂ©gradation. Puisque l'on ne lui a pas permis d'hĂ©riter de la propriĂ©tĂ© de son parent, peu importe l'argent quâil possĂ©dait ou quâelle souffre de la pauvretĂ© et soit dans le besoin. Ceci parce que la succession Ă©tait spĂ©cifique aux hommes Ă l'exclusion des femmes. En fait, elle Ă©tait distribuĂ©e comme partie de la propriĂ©tĂ© de son mari dĂ©cĂ©dĂ©, de mĂȘme que son argent Ă©tait distribuĂ© dans la succession !Et on trouvait un nombre important de femmes vivant sous la coupe dâun homme, puisqu'il nây avait pas de limites au nombre de femmes avec lesquelles on pouvait se marier. Donc ils ne sâintĂ©ressaient pas Ă ce qui arrivait aux femmes suite Ă cela, comme vivre Ă l'Ă©troit, les gĂȘnes et l' statut de la Femme aprĂšs lâislam Mais quand lâislam est venu, il a enlevĂ© ces injustices et lui a rendu son honneur et respect de soi dans l'humanitĂ©. Allah dit Ă hommes ! Nous vous avons créés dâun mĂąle et dâune femelle » [Sourate Al-Hujurat 13] Donc Allah mentionne qu'elle est l'associĂ©e de l'homme dans l'origine de l'humanitĂ© et de mĂȘme, elle est associĂ©e Ă l'homme en termes de rĂ©compense ou de punition pour les actions exĂ©cutĂ©es. Allah dit Quiconque, mĂąle ou femelle, fait une bonne Ćuvre tout en Ă©tant croyant, Nous lui ferons vivre une bonne vie. Et Nous les rĂ©compenserons, certes, en fonction des meilleures de leurs actions. » [Sourate Nahl 97] afin quâAllah chĂątie les hypocrites, hommes et femmes, et les associateurs et les associatrices » [Sourate Al-Ahzab 73] Et Allah a interdit de considĂ©rer une femme comme une possession hĂ©ritĂ©e de la propriĂ©tĂ© de son mari mort, comme Il dit Ă les croyants ! Il ne vous est pas licite dâhĂ©riter des femmes contre leur grĂ© » [Sourate An-Nisa 19] Ainsi Allah lui a donnĂ© son indĂ©pendance dans son individualitĂ©, si bien qu'elle a pu hĂ©riter au lieu dâĂȘtre un objet de succession. Et Allah a donnĂ© un droit Ă la femme dans la succession de la richesse de son parent. Allah dit Aux hommes revient une part de ce quâont laissĂ© les pĂšre et mĂšre ainsi que les proches; et aux femmes une part de ce quâont laissĂ© les pĂšre et mĂšre ainsi que les proches, que ce soit peu ou beaucoup une part fixĂ©e. » [Sourate An-Nisa 7] Voici ce quâAllah vous enjoint au sujet de vos enfants au fils, une part Ă©quivalente Ă celle de deux filles. S'il nây a que des filles, mĂȘme plus de deux, Ă elles alors deux tiers de ce que le dĂ©funt laisse. Et sâil nây en a quâune, Ă elle alors la moitiĂ© » [Sourate An-Nisa 11] De mĂȘme pour les autres textes qui montrent qu'une femme peut hĂ©riter quâelle soit mĂšre, fille, sĆur ou Ă©pouse. En ce qui concerne le mariage, Allah a limitĂ© le mari au mariage de quatre femmes maximum, Ă condition qu'il traite toutes ses femmes impartialement et Ă©galement selon sa capacitĂ©. Et Il a obligĂ© les maris Ă vivre avec elles dans la bontĂ©, comme Il dit Et comportez-vous convenablement envers elles » [Sourate An-Nisa 19] Et Il a fait de la dot son droit et Il a commandĂ© qu'on la lui donne complĂštement Ă part ce qu'elle permet selon sa propre volontĂ©. Allah dit Et donnez aux Ă©pouses leur mahr,de bonne grĂące. Si de bon grĂ© elles vous en abandonnent quelque chose, disposez-en alors Ă votre aise et de bon cĆur »[Sourate An-Nisa 4] Et Allah l'a faite gardienne de sa demeure, commandant le bien et interdisant le mal dans le mĂ©nage de son mari - et lui a donnĂ© le commandement sur ses enfants. Le prophĂšte salallahu alayhi wa salam a dit la femme est le gardien du mĂ©nage de son mari et elle sera interrogĂ©e le Jour du Jugement concernant ceux sous son soin. » Aussi, Allah a rendu obligatoire au mari de dĂ©penser pour elle et de l'habiller dâune bonne façon. Ce que les ennemis de l'islam et leurs ramifications veulent aujourd'hui, câest enlever Ă la femme son honneur et ses droits En effet les ennemis de l'islam â plutĂŽt les ennemis de l'humanitĂ© - aujourd'hui, parmi les mĂ©crĂ©ants, les hypocrites et ceux qui ont une maladie dans le cĆur, ragent que la femme musulmane ait atteint l'honneur, la gloire et la chastetĂ© dans lâislam. Ceci parce que les ennemis de l'islam, parmi les mĂ©crĂ©ants, les hypocrites et ceux qui ont une maladie dans le cĆur, veulent de la femme qu'elle serve de piĂšge par lequel ils peuvent sĂ©duire et attraper ceux qui ont une foi faible et ceux qui ont perverti leur nature, aprĂšs avoir obtenu d'elle dâaccomplir leurs dĂ©sirs dĂ©pravĂ©s. Allah dit Et Allah veut accueillir votre repentir. Mais ceux qui suivent les passions veulent que vous incliniez grandement vers lâerreur comme ils le font. »[Sourate An-Nisa 27] Et ceux qui ont une maladie dans le cĆur parmi les musulmans veulent que la femme soit un produit bon marchĂ© qui sâexhibe devant ces gens de dĂ©sirs lascifs et dâinclinations diaboliques. Ils veulent qu'elle serve comme un produit accessible devant leurs yeux pour qu'ils puissent trouver un divertissement dans son apparition ou quâils puissent lui faire faire quelque chose de beaucoup plus mauvais que cela. C'est pourquoi ils font de grands efforts pour essayer de faire sortir la femme de sa maison pour qu'elle puisse participer avec les hommes dans leurs emplois - travailler cĂŽte Ă cĂŽte avec eux. Ou quâelle puisse servir et soigner les hommes comme infirmiĂšre Ă l'hĂŽpital, hĂŽtesse de l'air ou quâelle soit enseignante ou professeur dans les Ă©coles mixtes, ou qu'elle soit actrice au théùtre, chanteuse, journaliste dans toute forme de mĂ©dias âafin quâelle exhibe son visage et sĂ©duise les hommes par sa voix et son apparition. Et les magazines immoraux ont pris les images de jeunes filles provocantes et nues comme moyen de promotion et de marketing de leurs magazines. Et certains hommes d'affaires et sociĂ©tĂ©s ont pris ces images comme moyen de promotion de leur produit, si bien qu'ils placent ces images sur leur publicitĂ© et expositions. Ces mauvaises actions sont censĂ©es distraire la femme de son devoir rĂ©el et vĂ©ritable, qui est dans la maison. Et cela force les maris Ă embaucher des domestiques fĂ©minins pour Ă©lever leurs enfants et s'occuper des affaires de leurs mĂ©nages, ce qui aboutit Ă un grand mal. Cependant, nous nâinterdisons pas Ă la femme de travailler Ă l'extĂ©rieur de sa maison, tant qu'elle se soumet aux directives suivantes 1. Elle doit avoir besoin de faire ce travail ou que la communautĂ© dans laquelle elle vit exige qu'elle fasse ce travail, si bien quâon ne peut trouvĂ© d'homme qui puisse faire ce travail. 2. Elle doit faire cela aprĂšs l'accomplissement du travail qu'elle a Ă la maison, qui est son travail premier. 3. Ce travail doit ĂȘtre dans un environnement de femmes seulement, comme enseigner Ă des femmes seulement ou soigner des patients fĂ©minins, ou sâoccuper dâenfants. Et son travail doit ĂȘtre sĂ©parĂ© des De mĂȘme, il n'y a rien qui lâempĂȘche d'apprendre les affaires de sa religion - en fait elle est obligĂ©e de le faire. Et il n'y a rien qui lâempĂȘche d'enseigner des aspects de sa religion, tant qu'il y a un besoin de cela et son enseignement est limitĂ© Ă un environnement de femmes seulement. Et il n'y a aucun mal Ă ce quâelle assiste Ă des cours dans une mosquĂ©e ou autre , tant que cela est isolĂ© des hommes. On a vu cela des femmes au dĂ©but de l'islam c'est-Ă -dire les Sahabiyat, qui travaillaient, Ă©tudiaient et se rendaient aux mosquĂ©es.
Voici ce que le ProphĂšte salla l-Lahou ^alayhi wasallam a conseillĂ© de dire lorsque lâon sort de chez soi et lorsque lâon rentre de nouveau. Voici ce que le ProphĂšte salla l-Lahou ^alayhi wasallam a conseillĂ© de dire lorsque lâon sort de chez soi et lorsque lâon rentre de nouveau. Ăvocation lorsque lâon sort de chez soi Quand il sortait de chez lui, notre ProphĂšte Mouhammad salla l-Lahou ^alayhi wasallam disait pour enseigner Ă sa communautĂ© ŰšÙŰłÙÙ
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Ù ŰŁÙÙÙ ŰŁÙŰŹÙÙÙÙÙ ŰŁÙÙÙ ÙÙÙŰŹÙÙÙÙÙ ŰčÙÙÙÙÙÙâ bismi l-Lah ; tawakkaltou ^ala l-Lah ; Allahoumma inni a^oudhou bika min an adil-la aw oudalla aw azil-la aw ouzalla aw ajhala aw youjhala ^alayy Je sors en citant le nom de Allah, je me fie Ă Allah, ĂŽ Allah, je Te demande de me prĂ©server du fait que je mâĂ©gare ou que lâon mâĂ©gare ou que je fasse une erreur ou quâon me fasse tomber dans une erreur ou que je sois injuste ou quâon soit injuste envers moi ou que je manque de sagesse ou quâon manque de sagesse Ă mon Ă©gard. » rappelons que ceci est un enseignement du ProphĂšte Ă la communautĂ© mais le ProphĂšte est prĂ©servĂ© du fait dâĂȘtre injuste avec autrui ou dâagir avec manque de sagesse. Il est Ă©galement recommandĂ© de dire ۚۧ۳ÙÙ
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ۧ ŰźÙÙÙÙÙŰȘÙ ÙÙ۰Ùۧ ŰšÙۧ۷ÙÙÙۧ ŰłÙŰšÙŰÙۧÙÙÙÙ ÙÙÙÙÙÙۧ ŰčÙ۰ÙŰ§ŰšÙ Ű§ÙÙÙÙۧ۱ â Rabbana ma khalaqta hadha batilan soubhanaka faqina ^adhaba n-nar Notre Seigneur, Tu nâas pas créé tout cela sans sagesse, gloire Ă Toi Qui es exempt dâimperfection, prĂ©serve-nous du chĂątiment de lâenfer. » Ăvocation lorsque lâon entre chez soi Quand il entrait chez lui, notre ProphĂšte Mouhammad salla l-Lahou ^alayhi wasallam disait ŰšÙۧ۳ÙÙ
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ÙŰ©Ù Ű§ÙÙÙÙâ ÙŰšÙ۱ÙÙۧŰȘÙÙÙ as-salamou ^alaykoum warahmatou l-Lahi wabarakatouh Ă retenir Le ProphĂšte salla l-Lahou ^alayhi wasallam a enseignĂ© une invocation Ă dire en sortant de chez soi et une autre Ă dire en rentrant.
Ă lâinstar de plusieurs quartiers de la banlieue dakaroise, Guinaw Rails et Thiaroye sur mer font face Ă lâĂ©quation des bĂątiments menaçant ruine. Un danger permanent pour des familles qui nâont pas le choix, car partagĂ©es entre le marteau des dĂ©penses courantes Ă gĂ©rer et lâenclume de la chertĂ© du cĂ©lĂ©bration du Maouloud draine dĂ©jĂ des foules vers divers horizons du pays. MalgrĂ© cette ferveur, le quartier Guinaw Rails grouille de monde. LâactivitĂ© commerciale bat son plein. Fatou Ndiaye propose du petit dĂ©jeuner. Les bols de sauces sont Ă lâĂ©troit sur sa table. Ses clients sâinstallent petit Ă petit. Et le dĂ©bat sâintensifie autour de la violence dans le championnat national populaire NavĂ©tane ». Il faut de la patience pour les embarquer dans une autre discussion, celle des bĂątiments menaçant ruine. Il y en a en pagaille », dit Fatou, sereine, la cafetiĂšre Ă la main. AprĂšs cette assurance, elle indique une maison R+2 Ă lâangle. La façade est dĂ©crĂ©pie, les murs lĂ©zardĂ©s, les fers Ă bĂ©ton rouillĂ©s visibles de loin. Et pourtant, des familles y vivent toujours. Une vingtaine de personnes habitent dans cette maison en location. Leur sĂ©curitĂ© nâest plus assurĂ©e. Ă chaque saison des pluies, je crains pour leur intĂ©gritĂ© physique », compatit la restauratrice. Sirotant sa tasse de cafĂ©, le maçon Ibrahima Coundoul sâinquiĂšte de lâĂ©tat de certaines bĂątisses. Le chantier sur lequel nous travaillons actuellement Ă Guinaw Rails Sud a Ă©tĂ© dĂ©moli aprĂšs lâeffondrement de la dalle. De nombreuses familles vivent aujourdâhui dans des maisons menaçant ruine. Elles courent dâĂ©normes risques », alerte-t-il. Ă quelques pas, des enfants jouent sous le balcon dâun bĂątiment Ă deux Ă©tages. Les murs dĂ©crĂ©pis et lĂ©zardĂ©s mettent en Ă©vidence des bouts de fer Ă bĂ©ton rouillĂ©. Au rez-de-chaussĂ©e, AĂŻssatou Gaye fait le linge. Le danger est permanent, elle le sait, la peur au ventre. Nous craignons pour nos vies. Pendant la saison des pluies, nous ne dormons que dâun seul Ćil. En plus des dalles qui suintent, nous sommes hantĂ©s par lâeffondrement des vieux bĂątiments comme câĂ©tait le cas, il y a quelques jours, Ă Thiaroye Gare », regrette-t-elle, le visage pĂąle. Sa colocataire embouche la mĂȘme trompette. Câest dans la vĂ©randa quâAdama Diop prĂ©pare le dĂ©jeuner. Vu lâĂ©tat de dĂ©gradation trĂšs avancĂ© de leur maison, elle nâimagine mĂȘme pas y rester encore longtemps. Câest une question de temps et dâopportunitĂ©s. Nous avons peur pour nos vies. Le bĂątiment ne tiendra pas longtemps. Ă la moindre occasion, je quitte la maison. Notre sĂ©curitĂ© nâest plus garantie », reconnaĂźt-elle, assurant ĂȘtre Ă la recherche dâun autre handicap du loyer cherDans une rue de Thiaroye sur mer, lâambiance est assurĂ©e par des enfants courant derriĂšre le ballon rond. Ils jubilent, crient et se plaignent souvent du passage des automobilistes. Non loin de leur aire de jeu, un bĂątiment attire forcĂ©ment les regards. Ses murs en piteux Ă©tat le dĂ©tachent du lot des maisons joliment carrelĂ©es. Il y en a beaucoup dans cet Ă©tat de dĂ©labrement, dâaprĂšs Ousseynou Samb, un habitant du quartier. Les bĂątiments en ruine sont lĂ©gion dans la banlieue. Et la menace est grandissante. Nous avons tous une pensĂ©e pour les familles qui y vivent, notamment en pĂ©riode dâhivernage », indique Ousseynou, le cure-dent entre les Gaye est obligĂ©e de vivre dans un bĂątiment en Ă©tat de dĂ©labrement avancĂ©, la peur au ventre. Je nâai pas les moyens de me payer un appartement, les prix proposĂ©s sont trĂšs chers. En plus, le versement de la caution est actuellement passĂ© de trois Ă quatre mois », se dĂ©sole-t-elle, amĂšrement. Adama Diop nâa Ă©galement pas le choix. Elle affronte la peur en attendant de trouver mieux. MariĂ©e et mĂšre de cinq enfants, elle espĂšre sortir un jour de ce calvaire. Nous voulons quitter. Le problĂšme, câest oĂč et comment partir ? Nous payons la chambre Ă FCfa depuis plusieurs annĂ©es. Avec cette somme, il est impossible de trouver une piĂšce dans un quartier de la banlieue. Donc nous nâavons pas le choix », se rĂ©signe Adama. VĂȘtu dâun boubou traditionnel gris, Abdoulaye SĂšye nous invite Ă visiter sa chambre Ă Thiaroye sur mer. Le jeune menuisier mĂ©tallique, hantĂ© par lâĂ©tat du bĂątiment, sâest servi de tubes en fer pour attĂ©nuer les risques dâeffondrement. Trois y sont installĂ©s au total, en attendant de trouver une chambre oĂč il pourra vivre en toute quiĂ©tude. Personne nâaimerait vivre constamment sous la menace dâun tel danger. Nous y vivons en attendant de trouver des logements plus sĂ©curisĂ©s, plus confortables », dit-il. Lui aussi, il se heurte Ă lâĂ©quation de la chertĂ© de la location et au paiement de la bailleurs pointĂ©s du doigtEntre bailleurs et locataires, les relations sont souvent tendues. Abdoulaye SĂšye dĂ©nonce un manque de considĂ©ration de certains propriĂ©taires de maison, qui, dit-il, ne sont intĂ©ressĂ©s que par les versements mensuels du loyer. Nous avons Ă plusieurs reprises alertĂ© notre bailleur. Il a toujours fait la sourde oreille. Quand il sâagit de rĂ©fectionner, il disparaĂźt », se plaint Abdoulaye. Adama Diop partage ses complaintes. Pour lui, une capacitĂ© dâanticipation des bailleurs aurait permis dâattĂ©nuer les risques et permettre aux locataires de vivre en toute sĂ©curitĂ©. La plupart des bailleurs sont insensibles Ă la souffrance des locataires. On ne les voit quâĂ la fin de mois alors quâune meilleure collaboration aurait permis de bien entretenir la maison », lĂąche la dame. Cependant, une rĂ©fection pourrait exposer sa famille. Car, aprĂšs rĂ©fection, les bailleurs font de la surenchĂšre. Les tarifs passent automatiquement du simple au double. Les familles dĂ©munies en souffrent Ă©normĂ©ment », dĂ©plore-t-il. Ousmane pointe Ă©galement du doigt lâattitude des bailleurs, quâil juge irresponsable ». Câest anormal que la location passe du simple au triple en lâespace de quelques annĂ©es. Exiger quatre mois de caution, câest de lâusure. Et quand ils vous demandent de sortir, pour rĂ©fection, sachez que câest fini pour vous. Ils cĂ©deront les chambres aux plus offrants », sâoffusque Ousseynou DIENGLes bailleurs renvoient la balleDepuis plus de deux dĂ©cennies, le vieux Massaer Niane loue des maisons dans divers quartiers de la banlieue comme Thiaroye sur mer et Sips. Il gĂšre des immeubles pour le compte de parents et neveux Ă©tablis Ă lâĂ©tranger. AprĂšs la priĂšre de Takusaan », le sexagĂ©naire habillĂ© dâune djellaba grise est assis en face de la boutique multiservices de sa maison, non loin de la route nationale. Un livre Ă la main, le promoteur immobilier estime que la rĂ©fection des bĂątiments en ruine est souvent bloquĂ©e pour plusieurs raisons dont le refus de certains locataires de libĂ©rer les chambres. En 2019, jâai eu Ă rĂ©fectionner un vieux bĂątiment dâun de mes neveux Ă©tabli en Allemagne. Il a fallu plus dâune annĂ©e pour que les locataires libĂšrent les chambres. Certains prĂ©textaient les difficultĂ©s Ă trouver un logement ou la chertĂ© de la location. Jâai Ă©tĂ© obligĂ© de leur offrir un Ă deux mois de location pour accĂ©lĂ©rer le processus », dit, Ă petite voix, le vieux serviable, il nous met en rapport avec un autre bailleur, Ă qui il est liĂ© par plusieurs annĂ©es de bon voisinage ». Ăvoluant depuis quelques annĂ©es dans le secteur des transports, M. Gaye loue une maison Ă quelques mĂštres de la voie ferrĂ©e. MĂȘme si le bĂątiment construit au dĂ©but des annĂ©es 2000 commence Ă afficher des signes inquiĂ©tants, il nâest pas encore prĂȘt Ă le rĂ©fectionner. Le problĂšme Ă son niveau, câest lâindisponibilitĂ© de moyens consĂ©quents, notamment la chertĂ© du matĂ©riel de construction ciment, fer, etc.. Je peux rafistoler de temps en temps, mais dĂ©molir tout puis reconstruire est impossible avec la situation Ă©conomique actuelle. Jâencaisse comme loyer FCfa par mois », informe M. Gaye. Une somme qui, dit-il, est destinĂ©e Ă la gestion des dĂ©penses courantes. Je nâai pas assez dâĂ©conomie pour refaire la maison, ma stratĂ©gie est dâanticiper en renforçant les poteaux de temps en temps, de rafistoler certaines parties, Ă lâapproche de lâhivernage », ajoute-t-il. Lâautre difficultĂ© quâil Ă©voque, câest la libĂ©ration des chambres par les locataires lorsque les bailleurs souhaitent les rĂ©habiliter. Certains locataires peuvent se plaindre partout de lâĂ©tat de dĂ©labrement du bĂątiment, mais au moment de sortir pour rĂ©fectionner, ils traĂźnent les pieds. Et souvent, les conflits Ă©clatent et aboutissent au tribunal. Jâai Ă©tĂ©, Ă plusieurs reprises, tĂ©moin de ces scĂšnes », signale M. Gaye. D. DIENGDr Djibril Diallo, Sous-prĂ©fet PrĂšs de 300 bĂątiments menacent ruine Ă Dakar-Plateau »Les cas de dĂ©cĂšs causĂ©s par des effondrements ou affaissements de bĂątiments ou de dalles menaçant ruine ne se comptent plus. La derniĂšre en date remonte dans la nuit du 1er au 2 octobre 2021, avec six morts, Ă Hann Bel Air. Dans cet entretien, le Sous-prĂ©fet de Dakar Plateau, Dr Djibril Diallo, indique que prĂšs de 300 bĂątiments menacent ruine dans sa circonscription. Par ailleurs, il ajoute que pour avoir fait dĂ©molir des bĂątiments, il a Ă©tĂ© attrait six fois devant la dâun immeuble R+2 Ă Fann Bel Air a fait six morts et autant de blessĂ©s dans la nuit du vendredi 1er au samedi 2 octobre 2021. Un drame qui pose encore la lancinante question des bĂątiments qui menacent ruine Ă Dakar. Ă ce jour, quel est lâĂ©tat des lieux ?Je dois prĂ©ciser que Bel Air ne fait pas partie de ma circonscription administrative. En ce qui concerne lâarrondissement de Dakar Plateau, il faut relever que depuis trois ans dĂ©jĂ , jâai adressĂ© des correspondances pour demander aux maires de me faire le point sur les bĂątiments menaçant ruine ou supposĂ©s menacer ruine. Cette cartographie avait pour objectif de nous permettre de saisir les services compĂ©tents pour que des visites soient effectuĂ©es dans ces diffĂ©rentes communes pour Ă©valuer les risques et menaces. Jusque-lĂ , il y a quâune seule commune qui a rĂ©pondu Ă la correspondance, câest celle de la MĂ©dina. QuâĂ cela ne tienne, chaque fois que le problĂšme se pose, que des privĂ©s nous saisissent, la commission auxiliaire de protection civile, dirigĂ©e par lâadjoint au prĂ©fet du dĂ©partement, est dĂ©pĂȘchĂ©e pour constater et Ă©valuer lâĂ©tat du Ă la suite de cela quâun procĂšs-verbal est dressĂ©. Des recommandations sont faites. Une fois que nous recevons le rapport, si nous voyons que la menace est rĂ©elle et persiste, elle est actĂ©e par un courrier que nous envoyons au maire compĂ©tent pour quâil prenne un arrĂȘtĂ© de pĂ©ril et dâĂ©vacuation. Quand câest fait, cela nous permet dâisoler le bĂątiment et de le confier Ă la mairie. Ă ce niveau, il y a deux choses Ă signaler. Ce nâest pas du ressort du Sous-prĂ©fet de Dakar Plateau de dĂ©molir le bĂątiment. Le Code de la construction indique clairement que câest le propriĂ©taire du bĂątiment qui a la charge des frais de dĂ©molition de son Ă©difice. Sâil nâa pas les moyens de supporter les frais, il peut nĂ©gocier avec la mairie pour quâelle lâassiste financiĂšrement et voir aprĂšs avec la mairie comment payer la facture avec des modalitĂ©s qui leur de bĂątiments menacent ruine dans votre circonscription administrative ? Nous avons rĂ©pertoriĂ© un peu moins de 300 bĂątiments au dernier recensement, mais câest un chiffre qui a sont les difficultĂ©s auxquelles vous ĂȘtes confrontĂ© dans le cadre de votre mission ? Nous sommes confrontĂ© Ă la rĂ©sistance des occupants des bĂątiments qui menacent ruine. Les populations se soucient plus dâĂ©motion que de sĂ©curitĂ©. La spĂ©cificitĂ© des bĂątiments au Plateau, câest que certains datent du temps colonial. Par ailleurs, Ă lâorigine, certains Ă©taient conçus pour ĂȘtre des terrasses. Aujourdâhui, avec lâaccroissement de la dĂ©mographie, des habitations ont Ă©tĂ© transformĂ©es par leurs propriĂ©taires sans respect des normes de construction. Ce qui est Ă lâorigine de la majoritĂ© des pĂ©rils. Par ailleurs, la plupart des bailleurs ne se font pas signaler auprĂšs des services des domaines. Or, quand il donne un bĂątiment en location, le bailleur doit payer des redevances annuelles. Câest rarement le cas. Nous nâintervenons que quand il y a un problĂšme entre le bailleur et le locataire, notamment quand ce dernier refuse de quitter les est la solution pour venir Ă bout de ces accidents rĂ©currents ?Il faut sensibiliser les populations qui doivent avoir des points de chute. Chaque commune qui a en charge ces questions doit acheter son matĂ©riel. En gĂ©nĂ©ral, les mairies signent des contrats avec des privĂ©s pour le matĂ©riel de dĂ©molition. Or, la dĂ©molition nĂ©cessite juste trois appareils majeurs que sont un engin Poclain », un chargeur et une benne. Chaque commune peut se procurer ce matĂ©riel pour les dĂ©molitions et mĂȘme les louer Ă dâautres entitĂ©s pour avoir des rentrĂ©es dâargent. Ce matĂ©riel peut constituer une source de richesse. Sâil est utilisĂ© par des jeunes, câest une crĂ©ation dâ est-il du code de construction ?Dâautres services sont plus habilitĂ©s que les miens pour vous Ă©difier sur la question, mais je peux vous dire sans marcher sur leurs platebandes que les textes doivent ĂȘtre revus. Il est vrai que le temps de la justice nâest pas le temps de lâadministration, mais il faut changer les textes pour permettre Ă la Direction de la protection civile Dpc ou aux services administratifs compĂ©tents de remplir ce volet de leur mission. Il faut revoir les textes et les rĂ©adapter au contexte. La Dpc et la Direction de la surveillance et du contrĂŽle de lâoccupation du sol Dscos nâont pas les moyens de faire face. Elles doivent ĂȘtre Ă©rigĂ©es en Directions gĂ©nĂ©rales avec des moyens consĂ©quents pour remplir leurs missions. LâInspection gĂ©nĂ©rale du bĂątiment doit accentuer les contrĂŽles avant, pendant et aprĂšs les constructions. Le certificat de conformitĂ© doit ĂȘtre exigĂ© aux dĂ©tenteurs de permis de construire aprĂšs chaque construction. Les maires et le service de lâurbanisme doivent aussi jouer pleinement leur tant que Sous-prĂ©fet, si je prends sur moi de faire sortir quelquâun dâun bĂątiment qui menace ruine, je cours des risques. Jâai Ă©tĂ© attrait six fois devant le Tribunal pour destruction de biens appartenant Ă autrui par des occupants de bĂątiment menaçant ruine parce que jâai assistĂ© Ă la dĂ©molition de bĂątiments actĂ©e par la Dpc. Jâai eu la chance dâavoir Ă©tĂ© dĂ©fendu par lâactuel Ministre de lâIntĂ©rieur, Antoine FĂ©lix Diome, alors Agent judiciaire de lâĂtat Aje et des avocats de lâĂtat. Jâai obtenu gain de cause dans toutes ces affaires, mais cela ne mâencourage pas. Pour la petite histoire, une dame qui refusait de sortir dâun bĂątiment en Ă©tat de dĂ©labrement avancĂ© sous prĂ©texte que câest un hĂ©ritage familial, a vu sa maison sâeffondrer trois jours aprĂšs son expulsion. Si elle Ă©tait restĂ©e, elle serait morte. Finalement, elle a Ă©tĂ© rĂ©ellement reconnaissante et lâun de ses enfants porte mon le sentiment dâavoir souvent le mauvais rĂŽle ? Devant lâĂ©motion des occupants, des riverains et parfois de la presse, on nous donne le mauvais rĂŽle dâempĂȘcheur de tourner en rond, alors que tout ce qui nous guide, câest sauver des vies et des conseils donnez-vous aux bailleurs et locataires qui donnent en location ces bĂątiments ou qui y habitent avec leurs familles ? Rien ne vaut la vie humaine. Ce nâest pas responsable de mettre en location un bĂątiment qui menace ruine rien que pour gagner de lâargent. Les locataires doivent Ă©viter dâopter pour la facilitĂ© et vouloir coĂ»te que coĂ»te habiter Ă Dakar en acceptant de loger dans des bĂątiments qui menacent ruine. Il vaut mieux habiter Ă Tambacounda par exemple et ĂȘtre en sĂ©curitĂ© plutĂŽt que dâhabiter Ă Dakar au pĂ©ril de sa vie. Pour ce qui est des locataires, parfois aprĂšs Ă©vacuation des bĂątiments et quand les clĂ©s sont confiĂ©es aux dĂ©lĂ©guĂ©s de quartier ou mairies, il arrive que dâanciens occupants reviennent en catimini ou que les locaux soient occupĂ©s par des badauds. Leur prĂ©sence sur ces lieux pose un problĂšme de sĂ©curitĂ© et de sĂ»retĂ©. Il faut une application rigoureuse de la loi. Jâen appelle au sens Ă©levĂ© des responsabilitĂ©s de la part des uns et des recueillis par Hadja Diaw GAYERecrudescence des effondrements de dalles La hantise des populations de la MĂ©dinaDes habitants de la MĂ©dina sont angoissĂ©s par la recrudescence des effondrements des dalles constatĂ©es en cette pĂ©riode dâ rue 39 X 18. Ici, un drame sâest produit le 27 juillet 2022. Ce jour-lĂ , la dalle dâune maison sâest effondrĂ©e. Le bilan est lourd. Deux morts et quatre blessĂ©s sont dĂ©nombrĂ©s. PrĂšs de quinze jours aprĂšs, ce mercredi 10 aoĂ»t 2022, lâambiance de deuil y rĂšgne. Le quartier prĂ©sente un visage sombre. La tristesse se lit toujours sur les visages. Les vacarmes quotidiens ont cĂ©dĂ© la place Ă un calme inhabituel. Les coups de marteau de deux ouvriers dĂ©molissant le bĂątiment en ruine perturbent la quiĂ©tude des DiĂšye, mĂ©nagĂšre, est une rescapĂ©e de ce drame. Elle sâen est sortie avec une blessure au pied gauche. TrouvĂ©e sur place, elle regarde, avec tristesse, ce qui reste de leur maison familiale. Jâai frĂŽlĂ© la mort. Je nâai dĂ» mon salut quâĂ la rapiditĂ© des jeunes qui nous ont secourues, la mĂšre de la dĂ©funte et moi », explique-t-elle, lâair triste. Ă lâen croire, la famille savait, depuis longtemps, que le bĂątiment menaçait ruine parce que les murs Ă©taient fissurĂ©s » et, une fois, un pan de la dalle de lâune des chambres sâĂ©tait effondrĂ©. Ă chaque fois, on colmatait les brĂšches parce quâon nâavait pas les ressources pour dĂ©molir complĂštement la maison et la reconstruire », fait savoir la effet, en cette pĂ©riode dâhivernage, les effondrements des dalles sont devenus rĂ©currents au SĂ©nĂ©gal, particuliĂšrement Ă Dakar. Selon les statistiques de lâInspection gĂ©nĂ©rale des bĂątiments, une centaine de bĂątiments menaçant ruine ont Ă©tĂ© rĂ©pertoriĂ©s rien quâĂ la MĂ©dina, parmi lesquels 52 sont en cours de dĂ©molition. Modou SĂšne tient son atelier de menuiserie Ă la rue 38. La recrudescence des effondrements des dalles hante son sommeil, il vit dans une maison en ruine. Ă tout moment, la dalle de notre chambre peut sâaffaisser. Depuis le dĂ©but de lâhivernage, je dors Ă peine. Je suis Ă la recherche dâune maison en location mais je nâen trouve pas. Les prix sont trĂšs Ă©levĂ©s », explique le pĂšre de famille qui dit laisser tout entre les mains de Dieu. Ă quelques pas, se trouve le restaurant dâAwa Fall. Le menu du jour, du Yassa poulet et riz Ă la viande. Elle emploie deux jeunes filles qui lâaident. Toutes ces maisons que vous voyez menacent ruine. Un danger permanent guette les familles qui y vivent », alerte-t-elle. Avant dâajouter La majoritĂ© est constituĂ©e de locataires. Les propriĂ©taires ne se pointent quâĂ la fin du mois pour rĂ©cupĂ©rer leur argent. Et certains parmi eux ont mĂȘme confiĂ© leur domicile aux agences ».Aliou DIOUF xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxBOUBACAR DANGNOKHO, INSPECTEUR GĂNĂRAL DES BĂTIMENTS Il y a, au niveau national, 1446 bĂątiments qui menacent ruine »Les chiffres sont alarmants. Il y a prĂšs de 1500 bĂątiments qui menacent de sâĂ©crouler. Lâalerte est donnĂ©e par lâInspecteur gĂ©nĂ©ral des bĂątiments, Boubacar Dangnokho qui, par ailleurs, appelle au respect des normes de construction. Il y a, au niveau national, 1446 bĂątiments qui menacent ruine ». Lâannonce est faite par Boubacar Dangnokho, inspecteur gĂ©nĂ©ral des bĂątiments. DâaprĂšs lui, 627 de ces Ă©difices sont rĂ©pertoriĂ©s dans la rĂ©gion de Dakar. Poursuivant, il note quâil y a plus dâeffondrements de bĂątiments en saison des pluies. Et pour cause Il y a parfois une stagnation de lâeau sur les terrasses. Vous savez dix centimĂštres de stagnation dâeau sur une dalle dâun mĂštre carrĂ© reprĂ©sentent cent kilos. Et, sur une distance de dix mĂštres carrĂ©s, cela reprĂ©sente une tonne. Donc, si vous faites la multiplication sur une dalle de 140 mĂštres carrĂ©s, le poids devient insupportable et la dalle peut sâaffaisser ». Toutefois, prĂ©cise-t-il, de maniĂšre gĂ©nĂ©rale, les causes de ces effondrements de dalles sont plus profondes. La raison principale, dit-il, câest que les gens construisent sans respecter les normes. En sus, ajoute-t-il, lâentretien des bĂątiments fait dĂ©faut. MĂȘme si votre bĂątiment est bien construit, si vous ne lâentretenez pas, il se dĂ©tĂ©riore trĂšs rapidement », prĂ©vient-il. Selon lui, pour construire un bĂątiment, il faut prendre des professionnels, câest-Ă -dire des ingĂ©nieurs, un architecte, entre autres pour calculer la structure. Câest-Ă -dire connaĂźtre les dimensions de la fondation, des poteaux, de la dalle. Tout cela, on ne le devine pas. On les calcule. Ce sont des professionnels qui font ces calculs. AprĂšs cela, il faut prendre des matĂ©riaux de bonne qualitĂ© », renseigne lâinspecteur gĂ©nĂ©ral des bĂątiments. Il poursuit AprĂšs la construction, il faut mettre des membranes dâĂ©tanchĂ©itĂ© partout oĂč il y a des risques dâhumiditĂ© câest-Ă -dire au niveau de la dalle-terrasse, au niveau des balcons et des salles dâeau. Parce que, mĂȘme si votre bĂątiment est bien construit, si vous nây mettez pas de membranes dâĂ©tanchĂ©itĂ©, il y a des infiltrations dâeau et Ă la longue, les armatures se corrodent. Quand lâarmature se corrode, elle gonfle et fait Ă©clater le bĂ©ton et naturellement la dalle va tomber ». Autre astuce pour protĂ©ger les bĂątiments lâusage des cales Ă bĂ©ton. Ce sont de petits blocs de bĂ©ton quâon place entre lâarmature et le coffrage. Cela fait que quand on dĂ©coffre, lâarmature est bien enrobĂ©e dans le bĂ©ton. Quelle que soit la qualitĂ© de votre construction, si vous ne mettez pas de cales Ă bĂ©ton, votre construction nâira pas loin », avertit-il. Le Soleil »
dou a avant de sortir de la maison