Enanalysant des recettes et textes talismaniques d'inspiration islamique, Ă©crits en arabe et provenant d'Afrique occidentale, on est amenĂ© Ă  distinguer deux types de formulations, chacune permettant, thĂ©oriquement, d'obtenir des avantages de tous ordres, notamment de rĂ©pondre Ă  des besoins individuels. La premiĂšre formulation peut ĂȘtre rapportĂ©e Ă  un type Ű„ÙÙ…Ù„ÙŽŰ§ŰĄDictĂ©e. - Apprendre :Doua avant de sortir de la maison. - RĂ©viser tous les douas. - RĂ©viser toutes les leçons Ă©ducation islamique. ŰȘŰ±ŰšÙŠŰ© Ű„ŰłÙ„Ű§Ù…ÙŠŰ©. EducationIs. - RĂ©viser les mots droite = يَمينٌ-/gauche =ÙŠÙŽŰłÙŽŰ§Ű±ÙŒ/au dessus =فَوْقَ/au dessous = ŰȘÙŽŰ­Ù’ŰȘَ DerriĂšre =/ÙˆÙŽŰ±ÙŽŰ§ŰĄÙŽDevant =/long Surle fait de se parfumer de baume pour le vendredi. D’aprĂšs Abou Bakar ibn el Munkadir ‘Amrou Ibn Souleyman al ‘Ansary a dit : « J’atteste que le Messager d'Allah a dit : « Le jour du vendredi, les ablutions majeures sont obligatoires pour tous pubĂšre. De mĂȘme pour le fait de se curer les dents et de toucher du baume, s’il en Avantde commencer j'aimerai vous faire part du mĂ©rite de la marche vers les mosquĂ©es: Selon Abou Hourayra, RaddiALLAH anhou, le ProphĂšte aleyi al salat wa salam a dit: "Celui qui fait ses ablutions chez Editer l'article Suivre ce blog Administration Connexion + CrĂ©er mon blog. Plus qu'une apparence, un comportement. Accueil; Contact; Les invocations Ă  dire Ils’agit de stimuler leur esprit d’entreprise Ă  travers la crĂ©ation LA BANQUE GRAMEEN À l’origine du micro- financement: la banque Grameen au Bangladesh. En 1972, le professeur Muhammad Yunus dĂ©cide de rĂ©agir contre les conditions draconiennes de prĂȘt aux pauvres, Ă  qui on applique des taux de 100 Ă  200 %. CallePelayo 31, 46007, Valence Espagne +34 963 81 38 19 Site WebOuvert : 12:00 L'aprĂšs-midi - 01:30 Le matin. Apprendrel'islam : PriĂšre avant de sortir de la maison de chez soi (doua en sortant de la maison) est protection d’Allah contre le mal quelque en soiles dji Avant NoĂ«l, les viticulteurs sont Ă  l’honneur Ă  la Maison des Vins de Cadillac, et reprĂ©sentent leur propriĂ©tĂ© tour Ă  tour. Les week-ends, les viticulteurs retraceront avec vous les points clĂ©s du travail de la vigne, des Ă©tapes de la vinification, mais Ă©galement de leur vin. Au programme, visite libre du musĂ©e, dĂ©gustation, dĂ©couverte de la boutique, et invocationen entrant ou en sortant de la maison. 1 – « En sortant de la maison. » –. Bismi l-lĂąhi, tawakkaltou alĂą l-lĂąhi, wa lĂą h awla wa lĂą qouwwata illĂą bi-l-lĂąhi. « Au nom d’Allah, je m’en remets Ă  Allah, il n’y a de force et de puissance que par Allah. ». 2 – « En sortant de la maison. » –. TĂ©lĂ©charger des photos de Avant de sortir de la banque d'images libres de droits Grand choix des photographies de haute qualitĂ© Prix abordables svRd. Le statut de la Femme avant l’islam Ce qui est signifiĂ© par "avant l’islam" est la pĂ©riode nommĂ©e Jahiliya les jours d'ignorance, que vivaient les gens du monde entier et particuliĂšrement les Arabes. Car ils n'ont pas eu de messagers parmi eux et ils Ă©taient dĂ©pourvus de toute guidĂ©e. Et comme il est exposĂ© dans le hadith Allah les a regardĂ©s - Arabes et non-Arabes - et les a dĂ©testĂ©s, Ă  part quelques-uns des Gens du Livre qui Ă©taient restĂ©s sur le vrai message. » Dans la plupart des cas, la femme de cette pĂ©riode vivait dans des conditions critiques – particuliĂšrement celles dans les sociĂ©tĂ©s arabes, qui dĂ©testaient la naissance d’une fille. Ainsi, certains parmi les Arabes enterreraient leur fille alors qu'elle Ă©tait vivante jusqu'Ă  ce qu’elle meurt sous terre. Et certains parmi eux les laissaient vivre seulement pour une vie d'humiliation et de dĂ©gradation. Allah dit Et lorsqu’on annonce Ă  l’un d’eux une fille, son visage s’assombrit et une rage profonde [l’envahit]. Il se cache des gens, Ă  cause du malheur qu’on lui a annoncĂ©. Doit-il la garder malgrĂ© la honte ou l’enfouira-t-il dans la terre ? Combien est mauvais leur jugement ! »[Sourate Nahl 58-59] et qu’on demandera Ă  la fillette enterrĂ©e vivante pour quel pĂ©chĂ© elle a Ă©tĂ© tuĂ©e. »[Sourate At-Tawkir 8-9] Le mot maw'uda fait rĂ©fĂ©rence Ă  la petite fille encore bĂ©bĂ© enterrĂ©e vivante et laissĂ©e pour morte sous terre. Et si on lui Ă©pargne d'ĂȘtre enterrĂ©e vivante et qu’on lui permet de vivre, elle trouve une vie de dĂ©gradation. Puisque l'on ne lui a pas permis d'hĂ©riter de la propriĂ©tĂ© de son parent, peu importe l'argent qu’il possĂ©dait ou qu’elle souffre de la pauvretĂ© et soit dans le besoin. Ceci parce que la succession Ă©tait spĂ©cifique aux hommes Ă  l'exclusion des femmes. En fait, elle Ă©tait distribuĂ©e comme partie de la propriĂ©tĂ© de son mari dĂ©cĂ©dĂ©, de mĂȘme que son argent Ă©tait distribuĂ© dans la succession !Et on trouvait un nombre important de femmes vivant sous la coupe d’un homme, puisqu'il n’y avait pas de limites au nombre de femmes avec lesquelles on pouvait se marier. Donc ils ne s’intĂ©ressaient pas Ă  ce qui arrivait aux femmes suite Ă  cela, comme vivre Ă  l'Ă©troit, les gĂȘnes et l' statut de la Femme aprĂšs l’islam Mais quand l’islam est venu, il a enlevĂ© ces injustices et lui a rendu son honneur et respect de soi dans l'humanitĂ©. Allah dit Ô hommes ! Nous vous avons créés d’un mĂąle et d’une femelle » [Sourate Al-Hujurat 13] Donc Allah mentionne qu'elle est l'associĂ©e de l'homme dans l'origine de l'humanitĂ© et de mĂȘme, elle est associĂ©e Ă  l'homme en termes de rĂ©compense ou de punition pour les actions exĂ©cutĂ©es. Allah dit Quiconque, mĂąle ou femelle, fait une bonne Ɠuvre tout en Ă©tant croyant, Nous lui ferons vivre une bonne vie. Et Nous les rĂ©compenserons, certes, en fonction des meilleures de leurs actions. » [Sourate Nahl 97] afin qu’Allah chĂątie les hypocrites, hommes et femmes, et les associateurs et les associatrices » [Sourate Al-Ahzab 73] Et Allah a interdit de considĂ©rer une femme comme une possession hĂ©ritĂ©e de la propriĂ©tĂ© de son mari mort, comme Il dit Ô les croyants ! Il ne vous est pas licite d’hĂ©riter des femmes contre leur grĂ© » [Sourate An-Nisa 19] Ainsi Allah lui a donnĂ© son indĂ©pendance dans son individualitĂ©, si bien qu'elle a pu hĂ©riter au lieu d’ĂȘtre un objet de succession. Et Allah a donnĂ© un droit Ă  la femme dans la succession de la richesse de son parent. Allah dit Aux hommes revient une part de ce qu’ont laissĂ© les pĂšre et mĂšre ainsi que les proches; et aux femmes une part de ce qu’ont laissĂ© les pĂšre et mĂšre ainsi que les proches, que ce soit peu ou beaucoup une part fixĂ©e. » [Sourate An-Nisa 7] Voici ce qu’Allah vous enjoint au sujet de vos enfants au fils, une part Ă©quivalente Ă  celle de deux filles. S'il n’y a que des filles, mĂȘme plus de deux, Ă  elles alors deux tiers de ce que le dĂ©funt laisse. Et s’il n’y en a qu’une, Ă  elle alors la moitiĂ© » [Sourate An-Nisa 11] De mĂȘme pour les autres textes qui montrent qu'une femme peut hĂ©riter qu’elle soit mĂšre, fille, sƓur ou Ă©pouse. En ce qui concerne le mariage, Allah a limitĂ© le mari au mariage de quatre femmes maximum, Ă  condition qu'il traite toutes ses femmes impartialement et Ă©galement selon sa capacitĂ©. Et Il a obligĂ© les maris Ă  vivre avec elles dans la bontĂ©, comme Il dit Et comportez-vous convenablement envers elles » [Sourate An-Nisa 19] Et Il a fait de la dot son droit et Il a commandĂ© qu'on la lui donne complĂštement Ă  part ce qu'elle permet selon sa propre volontĂ©. Allah dit Et donnez aux Ă©pouses leur mahr,de bonne grĂące. Si de bon grĂ© elles vous en abandonnent quelque chose, disposez-en alors Ă  votre aise et de bon cƓur »[Sourate An-Nisa 4] Et Allah l'a faite gardienne de sa demeure, commandant le bien et interdisant le mal dans le mĂ©nage de son mari - et lui a donnĂ© le commandement sur ses enfants. Le prophĂšte salallahu alayhi wa salam a dit la femme est le gardien du mĂ©nage de son mari et elle sera interrogĂ©e le Jour du Jugement concernant ceux sous son soin. » Aussi, Allah a rendu obligatoire au mari de dĂ©penser pour elle et de l'habiller d’une bonne façon. Ce que les ennemis de l'islam et leurs ramifications veulent aujourd'hui, c’est enlever Ă  la femme son honneur et ses droits En effet les ennemis de l'islam – plutĂŽt les ennemis de l'humanitĂ© - aujourd'hui, parmi les mĂ©crĂ©ants, les hypocrites et ceux qui ont une maladie dans le cƓur, ragent que la femme musulmane ait atteint l'honneur, la gloire et la chastetĂ© dans l’islam. Ceci parce que les ennemis de l'islam, parmi les mĂ©crĂ©ants, les hypocrites et ceux qui ont une maladie dans le cƓur, veulent de la femme qu'elle serve de piĂšge par lequel ils peuvent sĂ©duire et attraper ceux qui ont une foi faible et ceux qui ont perverti leur nature, aprĂšs avoir obtenu d'elle d’accomplir leurs dĂ©sirs dĂ©pravĂ©s. Allah dit Et Allah veut accueillir votre repentir. Mais ceux qui suivent les passions veulent que vous incliniez grandement vers l’erreur comme ils le font. »[Sourate An-Nisa 27] Et ceux qui ont une maladie dans le cƓur parmi les musulmans veulent que la femme soit un produit bon marchĂ© qui s’exhibe devant ces gens de dĂ©sirs lascifs et d’inclinations diaboliques. Ils veulent qu'elle serve comme un produit accessible devant leurs yeux pour qu'ils puissent trouver un divertissement dans son apparition ou qu’ils puissent lui faire faire quelque chose de beaucoup plus mauvais que cela. C'est pourquoi ils font de grands efforts pour essayer de faire sortir la femme de sa maison pour qu'elle puisse participer avec les hommes dans leurs emplois - travailler cĂŽte Ă  cĂŽte avec eux. Ou qu’elle puisse servir et soigner les hommes comme infirmiĂšre Ă  l'hĂŽpital, hĂŽtesse de l'air ou qu’elle soit enseignante ou professeur dans les Ă©coles mixtes, ou qu'elle soit actrice au théùtre, chanteuse, journaliste dans toute forme de mĂ©dias –afin qu’elle exhibe son visage et sĂ©duise les hommes par sa voix et son apparition. Et les magazines immoraux ont pris les images de jeunes filles provocantes et nues comme moyen de promotion et de marketing de leurs magazines. Et certains hommes d'affaires et sociĂ©tĂ©s ont pris ces images comme moyen de promotion de leur produit, si bien qu'ils placent ces images sur leur publicitĂ© et expositions. Ces mauvaises actions sont censĂ©es distraire la femme de son devoir rĂ©el et vĂ©ritable, qui est dans la maison. Et cela force les maris Ă  embaucher des domestiques fĂ©minins pour Ă©lever leurs enfants et s'occuper des affaires de leurs mĂ©nages, ce qui aboutit Ă  un grand mal. Cependant, nous n’interdisons pas Ă  la femme de travailler Ă  l'extĂ©rieur de sa maison, tant qu'elle se soumet aux directives suivantes 1. Elle doit avoir besoin de faire ce travail ou que la communautĂ© dans laquelle elle vit exige qu'elle fasse ce travail, si bien qu’on ne peut trouvĂ© d'homme qui puisse faire ce travail. 2. Elle doit faire cela aprĂšs l'accomplissement du travail qu'elle a Ă  la maison, qui est son travail premier. 3. Ce travail doit ĂȘtre dans un environnement de femmes seulement, comme enseigner Ă  des femmes seulement ou soigner des patients fĂ©minins, ou s’occuper d’enfants. Et son travail doit ĂȘtre sĂ©parĂ© des De mĂȘme, il n'y a rien qui l’empĂȘche d'apprendre les affaires de sa religion - en fait elle est obligĂ©e de le faire. Et il n'y a rien qui l’empĂȘche d'enseigner des aspects de sa religion, tant qu'il y a un besoin de cela et son enseignement est limitĂ© Ă  un environnement de femmes seulement. Et il n'y a aucun mal Ă  ce qu’elle assiste Ă  des cours dans une mosquĂ©e ou autre , tant que cela est isolĂ© des hommes. On a vu cela des femmes au dĂ©but de l'islam c'est-Ă -dire les Sahabiyat, qui travaillaient, Ă©tudiaient et se rendaient aux mosquĂ©es. Voici ce que le ProphĂšte salla l-Lahou ^alayhi wasallam a conseillĂ© de dire lorsque l’on sort de chez soi et lorsque l’on rentre de nouveau. Voici ce que le ProphĂšte salla l-Lahou ^alayhi wasallam a conseillĂ© de dire lorsque l’on sort de chez soi et lorsque l’on rentre de nouveau. Évocation lorsque l’on sort de chez soi Quand il sortait de chez lui, notre ProphĂšte Mouhammad salla l-Lahou ^alayhi wasallam disait pour enseigner Ă  sa communautĂ© ŰšÙŰłÙ’Ù…Ù Ű§Ù„Ù„Ù‡ÙŰŒ ŰȘَوَكَّلْŰȘُ Űčَلَى Ű§Ù„Ù„Ù‡ÙŰŒ Ű§Ù„Ù„Ù‘ÙŽÙ‡ÙÙ…Ù‘ÙŽ Ű„ÙÙ†Ù‘ÙÙ€ÙŠ ŰŁÙŽŰčÙÙˆŰ°Ù ŰšÙÙƒÙŽ مِنْ ŰŁÙŽÙ†Ù’ ŰŁÙŽŰ¶ÙÙ„Ù‘ÙŽ ŰŁÙŽÙˆÙ’ ŰŁÙŰ¶ÙŽÙ„Ù‘ÙŽ ŰŁÙŽÙˆÙ’ ŰŁÙŽŰČِلَّ ŰŁÙŽÙˆÙ’ ŰŁÙŰČَلَّ ŰŁÙŽÙˆÙ’ ŰŁÙŽŰžÙ’Ù„ÙÙ…ÙŽ ŰŁÙŽÙˆÙ’ ŰŁÙŰžÙ’Ù„ÙŽÙ…ÙŽ ŰŁÙŽÙˆÙ’ ŰŁÙŽŰŹÙ’Ù‡ÙŽÙ„ÙŽ ŰŁÙŽÙˆÙ’ ÙŠÙÙ€ŰŹÙ’Ù‡ÙŽÙ„ÙŽ Űčَلَيَّ‏ bismi l-Lah ; tawakkaltou ^ala l-Lah ; Allahoumma inni a^oudhou bika min an adil-la aw oudalla aw azil-la aw ouzalla aw ajhala aw youjhala ^alayy Je sors en citant le nom de Allah, je me fie Ă  Allah, ĂŽ Allah, je Te demande de me prĂ©server du fait que je m’égare ou que l’on m’égare ou que je fasse une erreur ou qu’on me fasse tomber dans une erreur ou que je sois injuste ou qu’on soit injuste envers moi ou que je manque de sagesse ou qu’on manque de sagesse Ă  mon Ă©gard. » rappelons que ceci est un enseignement du ProphĂšte Ă  la communautĂ© mais le ProphĂšte est prĂ©servĂ© du fait d’ĂȘtre injuste avec autrui ou d’agir avec manque de sagesse. Il est Ă©galement recommandĂ© de dire ŰšŰ§ŰłÙ’Ù…Ù Ű§Ù„Ù„Ù‡ÙŰŒ ŰȘَوَكَّلْŰȘُ Űčلى Ű§Ù„Ù„Ù‡ÙŰŒ ÙˆÙŽÙ„Ű§ÙŽ Ű­ÙŽÙˆÙ’Ù„ÙŽ ÙˆÙŽÙ„Ű§ÙŽ Ù‚ÙÙˆÙ‘ÙŽŰ©ÙŽ Ű„ÙÙ„Ù‘ÙŽŰ§ ŰšŰ§Ù„Ù„Ù‡Ù bismi l-Lah, tawakkaltou ^ala l-Lah wala hawla wala qouwwata il-la bil-Lah Je sors en citant le nom de Allah, je me fie Ă  Allah, il n’est de force et de prĂ©servation que par Allah » et quand je lĂšve le regard vers le ciel je dis â€Ű±ÙŽŰšÙ‘ÙŽÙ†ÙŽŰ§ Ù…Ű§ ŰźÙŽÙ„ÙŽÙ‚Ù’ŰȘَ Ù‡ÙŽŰ°ÙŽŰ§ ŰšÙŽŰ§Ű·ÙÙ„Ù‹Ű§ ŰłÙŰšÙ’Ű­ÙŽŰ§Ù†ÙŽÙƒÙŽ ÙÙŽÙ‚ÙÙ†ÙŽŰ§ ŰčÙŽŰ°ÙŽŰ§ŰšÙŽ Ű§Ù„Ù†Ù‘ÙŽŰ§Ű± ‏ Rabbana ma khalaqta hadha batilan soubhanaka faqina ^adhaba n-nar Notre Seigneur, Tu n’as pas créé tout cela sans sagesse, gloire Ă  Toi Qui es exempt d’imperfection, prĂ©serve-nous du chĂątiment de l’enfer. » Évocation lorsque l’on entre chez soi Quand il entrait chez lui, notre ProphĂšte Mouhammad salla l-Lahou ^alayhi wasallam disait ŰšÙŰ§ŰłÙ’Ù…Ù Ű§Ù„Ù„Ù‡Ù ŰŻÙŽŰźÙŽÙ„Ù’Ù†ÙŽŰ§ ÙˆÙŽŰšÙŰ§ŰłÙ’Ù…Ù Ű§Ù„Ù„Ù‡Ù ŰźÙŽŰ±ÙŽŰŹÙ’Ù†ÙŽŰ§ وَŰčَلَى Ű§Ù„Ù„Ù‡Ù ŰȘÙŽÙˆÙŽÙƒÙ‘ÙŽÙ„Ù’Ù†ÙŽŰ§â€ bismi l-Lahi dakhalna wabismi l-Lahi kharajna wa^ala l-Lahi tawakkalna Nous entrons en citant le nom de Allah et nous sortons en citant le nom de Allah, et nous nous fions Ă  Allah. » est Ă©galement recommandĂ© de dire ŰšÙŰ§ŰłÙ’Ù…Ù Ű§Ù„Ù„Ù‡ÙŰŒ Ű§Ù„Ù„Ù‘ÙŽÙ‡ÙÙ…Ù‘ÙŽ Ű„ÙÙ†Ù‘ÙÙŠ ŰŁÙŽŰłÙ’ŰŁÙŽÙ„ÙÙƒÙŽ ŰźÙŽÙŠÙ’Ű±ÙŽ Ű§Ù„Ù’Ù…ÙŽÙˆÙ’Ù„ÙŽÙ€ŰŹÙ ÙˆÙŽŰźÙŽÙŠÙ’Ű±ÙŽ Ű§Ù„Ù’Ù…ÙŽŰźÙ’Ű±ÙŽŰŹÙŰŒ ŰšÙŰ§ŰłÙ’Ù…Ù Ű§Ù„Ù„Ù‡Ù ÙˆÙŽÙ„ÙŽŰŹÙ’Ù†ÙŽŰ§ŰŒ ÙˆŰšŰ§ÙŰłÙ’Ù…Ù Ű§Ù„Ù„Ù‡Ù ŰźÙŽŰ±ÙŽŰŹÙ’Ù†ÙŽŰ§ŰŒ وَŰčَلى Ű§Ù„Ù„Ù‡Ù Ű±ÙŽŰšÙÙ‘Ù†ÙŽŰ§ ŰȘÙŽÙˆÙŽÙƒÙ‘ÙŽÙ„Ù’Ù†ÙŽŰ§ bismi l-Lah, Allahoumma inni as’alouka khayra l-mawlaji wakhayra l-makhraj, bismi l-Lahi walajna wabismi l-Lahi kharajna, wa ^ala l-Lahi Rabbina tawakkalna Je sors en citant le nom de Allah, ĂŽ Allah je Te demande le bien en entrant et le bien en sortant ; nous entrons en citant le nom de Allah et nous sortons en citant le nom de Allah et c’est Ă  Allah notre Seigneur Que nous nous fions. » Puis on passe le salam Ă  sa famille en disant â€Ű§Ù„ŰłÙ‘ÙŽÙ„Ű§Ù…Ù Űčَلَيْكُمْ ÙˆÙŽŰ±ÙŽŰ­Ù’Ù…ÙŽŰ©Ù Ű§Ù„Ù„Ù‡Ùâ€ ÙˆŰšÙŽŰ±ÙŽÙƒŰ§ŰȘُهُ as-salamou ^alaykoum warahmatou l-Lahi wabarakatouh À retenir Le ProphĂšte salla l-Lahou ^alayhi wasallam a enseignĂ© une invocation Ă  dire en sortant de chez soi et une autre Ă  dire en rentrant. À l’instar de plusieurs quartiers de la banlieue dakaroise, Guinaw Rails et Thiaroye sur mer font face Ă  l’équation des bĂątiments menaçant ruine. Un danger permanent pour des familles qui n’ont pas le choix, car partagĂ©es entre le marteau des dĂ©penses courantes Ă  gĂ©rer et l’enclume de la chertĂ© du cĂ©lĂ©bration du Maouloud draine dĂ©jĂ  des foules vers divers horizons du pays. MalgrĂ© cette ferveur, le quartier Guinaw Rails grouille de monde. L’activitĂ© commerciale bat son plein. Fatou Ndiaye propose du petit dĂ©jeuner. Les bols de sauces sont Ă  l’étroit sur sa table. Ses clients s’installent petit Ă  petit. Et le dĂ©bat s’intensifie autour de la violence dans le championnat national populaire NavĂ©tane ». Il faut de la patience pour les embarquer dans une autre discussion, celle des bĂątiments menaçant ruine. Il y en a en pagaille », dit Fatou, sereine, la cafetiĂšre Ă  la main. AprĂšs cette assurance, elle indique une maison R+2 Ă  l’angle. La façade est dĂ©crĂ©pie, les murs lĂ©zardĂ©s, les fers Ă  bĂ©ton rouillĂ©s visibles de loin. Et pourtant, des familles y vivent toujours. Une vingtaine de personnes habitent dans cette maison en location. Leur sĂ©curitĂ© n’est plus assurĂ©e. À chaque saison des pluies, je crains pour leur intĂ©gritĂ© physique », compatit la restauratrice. Sirotant sa tasse de cafĂ©, le maçon Ibrahima Coundoul s’inquiĂšte de l’état de certaines bĂątisses. Le chantier sur lequel nous travaillons actuellement Ă  Guinaw Rails Sud a Ă©tĂ© dĂ©moli aprĂšs l’effondrement de la dalle. De nombreuses familles vivent aujourd’hui dans des maisons menaçant ruine. Elles courent d’énormes risques », alerte-t-il. À quelques pas, des enfants jouent sous le balcon d’un bĂątiment Ă  deux Ă©tages. Les murs dĂ©crĂ©pis et lĂ©zardĂ©s mettent en Ă©vidence des bouts de fer Ă  bĂ©ton rouillĂ©. Au rez-de-chaussĂ©e, AĂŻssatou Gaye fait le linge. Le danger est permanent, elle le sait, la peur au ventre. Nous craignons pour nos vies. Pendant la saison des pluies, nous ne dormons que d’un seul Ɠil. En plus des dalles qui suintent, nous sommes hantĂ©s par l’effondrement des vieux bĂątiments comme c’était le cas, il y a quelques jours, Ă  Thiaroye Gare », regrette-t-elle, le visage pĂąle. Sa colocataire embouche la mĂȘme trompette. C’est dans la vĂ©randa qu’Adama Diop prĂ©pare le dĂ©jeuner. Vu l’état de dĂ©gradation trĂšs avancĂ© de leur maison, elle n’imagine mĂȘme pas y rester encore longtemps. C’est une question de temps et d’opportunitĂ©s. Nous avons peur pour nos vies. Le bĂątiment ne tiendra pas longtemps. À la moindre occasion, je quitte la maison. Notre sĂ©curitĂ© n’est plus garantie », reconnaĂźt-elle, assurant ĂȘtre Ă  la recherche d’un autre handicap du loyer cherDans une rue de Thiaroye sur mer, l’ambiance est assurĂ©e par des enfants courant derriĂšre le ballon rond. Ils jubilent, crient et se plaignent souvent du passage des automobilistes. Non loin de leur aire de jeu, un bĂątiment attire forcĂ©ment les regards. Ses murs en piteux Ă©tat le dĂ©tachent du lot des maisons joliment carrelĂ©es. Il y en a beaucoup dans cet Ă©tat de dĂ©labrement, d’aprĂšs Ousseynou Samb, un habitant du quartier. Les bĂątiments en ruine sont lĂ©gion dans la banlieue. Et la menace est grandissante. Nous avons tous une pensĂ©e pour les familles qui y vivent, notamment en pĂ©riode d’hivernage », indique Ousseynou, le cure-dent entre les Gaye est obligĂ©e de vivre dans un bĂątiment en Ă©tat de dĂ©labrement avancĂ©, la peur au ventre. Je n’ai pas les moyens de me payer un appartement, les prix proposĂ©s sont trĂšs chers. En plus, le versement de la caution est actuellement passĂ© de trois Ă  quatre mois », se dĂ©sole-t-elle, amĂšrement. Adama Diop n’a Ă©galement pas le choix. Elle affronte la peur en attendant de trouver mieux. MariĂ©e et mĂšre de cinq enfants, elle espĂšre sortir un jour de ce calvaire. Nous voulons quitter. Le problĂšme, c’est oĂč et comment partir ? Nous payons la chambre Ă  FCfa depuis plusieurs annĂ©es. Avec cette somme, il est impossible de trouver une piĂšce dans un quartier de la banlieue. Donc nous n’avons pas le choix », se rĂ©signe Adama. VĂȘtu d’un boubou traditionnel gris, Abdoulaye SĂšye nous invite Ă  visiter sa chambre Ă  Thiaroye sur mer. Le jeune menuisier mĂ©tallique, hantĂ© par l’état du bĂątiment, s’est servi de tubes en fer pour attĂ©nuer les risques d’effondrement. Trois y sont installĂ©s au total, en attendant de trouver une chambre oĂč il pourra vivre en toute quiĂ©tude. Personne n’aimerait vivre constamment sous la menace d’un tel danger. Nous y vivons en attendant de trouver des logements plus sĂ©curisĂ©s, plus confortables », dit-il. Lui aussi, il se heurte Ă  l’équation de la chertĂ© de la location et au paiement de la bailleurs pointĂ©s du doigtEntre bailleurs et locataires, les relations sont souvent tendues. Abdoulaye SĂšye dĂ©nonce un manque de considĂ©ration de certains propriĂ©taires de maison, qui, dit-il, ne sont intĂ©ressĂ©s que par les versements mensuels du loyer. Nous avons Ă  plusieurs reprises alertĂ© notre bailleur. Il a toujours fait la sourde oreille. Quand il s’agit de rĂ©fectionner, il disparaĂźt », se plaint Abdoulaye. Adama Diop partage ses complaintes. Pour lui, une capacitĂ© d’anticipation des bailleurs aurait permis d’attĂ©nuer les risques et permettre aux locataires de vivre en toute sĂ©curitĂ©. La plupart des bailleurs sont insensibles Ă  la souffrance des locataires. On ne les voit qu’à la fin de mois alors qu’une meilleure collaboration aurait permis de bien entretenir la maison », lĂąche la dame. Cependant, une rĂ©fection pourrait exposer sa famille. Car, aprĂšs rĂ©fection, les bailleurs font de la surenchĂšre. Les tarifs passent automatiquement du simple au double. Les familles dĂ©munies en souffrent Ă©normĂ©ment », dĂ©plore-t-il. Ousmane pointe Ă©galement du doigt l’attitude des bailleurs, qu’il juge irresponsable ». C’est anormal que la location passe du simple au triple en l’espace de quelques annĂ©es. Exiger quatre mois de caution, c’est de l’usure. Et quand ils vous demandent de sortir, pour rĂ©fection, sachez que c’est fini pour vous. Ils cĂ©deront les chambres aux plus offrants », s’offusque Ousseynou DIENGLes bailleurs renvoient la balleDepuis plus de deux dĂ©cennies, le vieux Massaer Niane loue des maisons dans divers quartiers de la banlieue comme Thiaroye sur mer et Sips. Il gĂšre des immeubles pour le compte de parents et neveux Ă©tablis Ă  l’étranger. AprĂšs la priĂšre de Takusaan », le sexagĂ©naire habillĂ© d’une djellaba grise est assis en face de la boutique multiservices de sa maison, non loin de la route nationale. Un livre Ă  la main, le promoteur immobilier estime que la rĂ©fection des bĂątiments en ruine est souvent bloquĂ©e pour plusieurs raisons dont le refus de certains locataires de libĂ©rer les chambres. En 2019, j’ai eu Ă  rĂ©fectionner un vieux bĂątiment d’un de mes neveux Ă©tabli en Allemagne. Il a fallu plus d’une annĂ©e pour que les locataires libĂšrent les chambres. Certains prĂ©textaient les difficultĂ©s Ă  trouver un logement ou la chertĂ© de la location. J’ai Ă©tĂ© obligĂ© de leur offrir un Ă  deux mois de location pour accĂ©lĂ©rer le processus », dit, Ă  petite voix, le vieux serviable, il nous met en rapport avec un autre bailleur, Ă  qui il est liĂ© par plusieurs annĂ©es de bon voisinage ». Évoluant depuis quelques annĂ©es dans le secteur des transports, M. Gaye loue une maison Ă  quelques mĂštres de la voie ferrĂ©e. MĂȘme si le bĂątiment construit au dĂ©but des annĂ©es 2000 commence Ă  afficher des signes inquiĂ©tants, il n’est pas encore prĂȘt Ă  le rĂ©fectionner. Le problĂšme Ă  son niveau, c’est l’indisponibilitĂ© de moyens consĂ©quents, notamment la chertĂ© du matĂ©riel de construction ciment, fer, etc.. Je peux rafistoler de temps en temps, mais dĂ©molir tout puis reconstruire est impossible avec la situation Ă©conomique actuelle. J’encaisse comme loyer FCfa par mois », informe M. Gaye. Une somme qui, dit-il, est destinĂ©e Ă  la gestion des dĂ©penses courantes. Je n’ai pas assez d’économie pour refaire la maison, ma stratĂ©gie est d’anticiper en renforçant les poteaux de temps en temps, de rafistoler certaines parties, Ă  l’approche de l’hivernage », ajoute-t-il. L’autre difficultĂ© qu’il Ă©voque, c’est la libĂ©ration des chambres par les locataires lorsque les bailleurs souhaitent les rĂ©habiliter. Certains locataires peuvent se plaindre partout de l’état de dĂ©labrement du bĂątiment, mais au moment de sortir pour rĂ©fectionner, ils traĂźnent les pieds. Et souvent, les conflits Ă©clatent et aboutissent au tribunal. J’ai Ă©tĂ©, Ă  plusieurs reprises, tĂ©moin de ces scĂšnes », signale M. Gaye. D. DIENGDr Djibril Diallo, Sous-prĂ©fet PrĂšs de 300 bĂątiments menacent ruine Ă  Dakar-Plateau »Les cas de dĂ©cĂšs causĂ©s par des effondrements ou affaissements de bĂątiments ou de dalles menaçant ruine ne se comptent plus. La derniĂšre en date remonte dans la nuit du 1er au 2 octobre 2021, avec six morts, Ă  Hann Bel Air. Dans cet entretien, le Sous-prĂ©fet de Dakar Plateau, Dr Djibril Diallo, indique que prĂšs de 300 bĂątiments menacent ruine dans sa circonscription. Par ailleurs, il ajoute que pour avoir fait dĂ©molir des bĂątiments, il a Ă©tĂ© attrait six fois devant la d’un immeuble R+2 Ă  Fann Bel Air a fait six morts et autant de blessĂ©s dans la nuit du vendredi 1er au samedi 2 octobre 2021. Un drame qui pose encore la lancinante question des bĂątiments qui menacent ruine Ă  Dakar. À ce jour, quel est l’état des lieux ?Je dois prĂ©ciser que Bel Air ne fait pas partie de ma circonscription administrative. En ce qui concerne l’arrondissement de Dakar Plateau, il faut relever que depuis trois ans dĂ©jĂ , j’ai adressĂ© des correspondances pour demander aux maires de me faire le point sur les bĂątiments menaçant ruine ou supposĂ©s menacer ruine. Cette cartographie avait pour objectif de nous permettre de saisir les services compĂ©tents pour que des visites soient effectuĂ©es dans ces diffĂ©rentes communes pour Ă©valuer les risques et menaces. Jusque-lĂ , il y a qu’une seule commune qui a rĂ©pondu Ă  la correspondance, c’est celle de la MĂ©dina. Qu’à cela ne tienne, chaque fois que le problĂšme se pose, que des privĂ©s nous saisissent, la commission auxiliaire de protection civile, dirigĂ©e par l’adjoint au prĂ©fet du dĂ©partement, est dĂ©pĂȘchĂ©e pour constater et Ă©valuer l’état du Ă  la suite de cela qu’un procĂšs-verbal est dressĂ©. Des recommandations sont faites. Une fois que nous recevons le rapport, si nous voyons que la menace est rĂ©elle et persiste, elle est actĂ©e par un courrier que nous envoyons au maire compĂ©tent pour qu’il prenne un arrĂȘtĂ© de pĂ©ril et d’évacuation. Quand c’est fait, cela nous permet d’isoler le bĂątiment et de le confier Ă  la mairie. À ce niveau, il y a deux choses Ă  signaler. Ce n’est pas du ressort du Sous-prĂ©fet de Dakar Plateau de dĂ©molir le bĂątiment. Le Code de la construction indique clairement que c’est le propriĂ©taire du bĂątiment qui a la charge des frais de dĂ©molition de son Ă©difice. S’il n’a pas les moyens de supporter les frais, il peut nĂ©gocier avec la mairie pour qu’elle l’assiste financiĂšrement et voir aprĂšs avec la mairie comment payer la facture avec des modalitĂ©s qui leur de bĂątiments menacent ruine dans votre circonscription administrative ? Nous avons rĂ©pertoriĂ© un peu moins de 300 bĂątiments au dernier recensement, mais c’est un chiffre qui a sont les difficultĂ©s auxquelles vous ĂȘtes confrontĂ© dans le cadre de votre mission ? Nous sommes confrontĂ© Ă  la rĂ©sistance des occupants des bĂątiments qui menacent ruine. Les populations se soucient plus d’émotion que de sĂ©curitĂ©. La spĂ©cificitĂ© des bĂątiments au Plateau, c’est que certains datent du temps colonial. Par ailleurs, Ă  l’origine, certains Ă©taient conçus pour ĂȘtre des terrasses. Aujourd’hui, avec l’accroissement de la dĂ©mographie, des habitations ont Ă©tĂ© transformĂ©es par leurs propriĂ©taires sans respect des normes de construction. Ce qui est Ă  l’origine de la majoritĂ© des pĂ©rils. Par ailleurs, la plupart des bailleurs ne se font pas signaler auprĂšs des services des domaines. Or, quand il donne un bĂątiment en location, le bailleur doit payer des redevances annuelles. C’est rarement le cas. Nous n’intervenons que quand il y a un problĂšme entre le bailleur et le locataire, notamment quand ce dernier refuse de quitter les est la solution pour venir Ă  bout de ces accidents rĂ©currents ?Il faut sensibiliser les populations qui doivent avoir des points de chute. Chaque commune qui a en charge ces questions doit acheter son matĂ©riel. En gĂ©nĂ©ral, les mairies signent des contrats avec des privĂ©s pour le matĂ©riel de dĂ©molition. Or, la dĂ©molition nĂ©cessite juste trois appareils majeurs que sont un engin Poclain », un chargeur et une benne. Chaque commune peut se procurer ce matĂ©riel pour les dĂ©molitions et mĂȘme les louer Ă  d’autres entitĂ©s pour avoir des rentrĂ©es d’argent. Ce matĂ©riel peut constituer une source de richesse. S’il est utilisĂ© par des jeunes, c’est une crĂ©ation d’ est-il du code de construction ?D’autres services sont plus habilitĂ©s que les miens pour vous Ă©difier sur la question, mais je peux vous dire sans marcher sur leurs platebandes que les textes doivent ĂȘtre revus. Il est vrai que le temps de la justice n’est pas le temps de l’administration, mais il faut changer les textes pour permettre Ă  la Direction de la protection civile Dpc ou aux services administratifs compĂ©tents de remplir ce volet de leur mission. Il faut revoir les textes et les rĂ©adapter au contexte. La Dpc et la Direction de la surveillance et du contrĂŽle de l’occupation du sol Dscos n’ont pas les moyens de faire face. Elles doivent ĂȘtre Ă©rigĂ©es en Directions gĂ©nĂ©rales avec des moyens consĂ©quents pour remplir leurs missions. L’Inspection gĂ©nĂ©rale du bĂątiment doit accentuer les contrĂŽles avant, pendant et aprĂšs les constructions. Le certificat de conformitĂ© doit ĂȘtre exigĂ© aux dĂ©tenteurs de permis de construire aprĂšs chaque construction. Les maires et le service de l’urbanisme doivent aussi jouer pleinement leur tant que Sous-prĂ©fet, si je prends sur moi de faire sortir quelqu’un d’un bĂątiment qui menace ruine, je cours des risques. J’ai Ă©tĂ© attrait six fois devant le Tribunal pour destruction de biens appartenant Ă  autrui par des occupants de bĂątiment menaçant ruine parce que j’ai assistĂ© Ă  la dĂ©molition de bĂątiments actĂ©e par la Dpc. J’ai eu la chance d’avoir Ă©tĂ© dĂ©fendu par l’actuel Ministre de l’IntĂ©rieur, Antoine FĂ©lix Diome, alors Agent judiciaire de l’État Aje et des avocats de l’État. J’ai obtenu gain de cause dans toutes ces affaires, mais cela ne m’encourage pas. Pour la petite histoire, une dame qui refusait de sortir d’un bĂątiment en Ă©tat de dĂ©labrement avancĂ© sous prĂ©texte que c’est un hĂ©ritage familial, a vu sa maison s’effondrer trois jours aprĂšs son expulsion. Si elle Ă©tait restĂ©e, elle serait morte. Finalement, elle a Ă©tĂ© rĂ©ellement reconnaissante et l’un de ses enfants porte mon le sentiment d’avoir souvent le mauvais rĂŽle ? Devant l’émotion des occupants, des riverains et parfois de la presse, on nous donne le mauvais rĂŽle d’empĂȘcheur de tourner en rond, alors que tout ce qui nous guide, c’est sauver des vies et des conseils donnez-vous aux bailleurs et locataires qui donnent en location ces bĂątiments ou qui y habitent avec leurs familles ? Rien ne vaut la vie humaine. Ce n’est pas responsable de mettre en location un bĂątiment qui menace ruine rien que pour gagner de l’argent. Les locataires doivent Ă©viter d’opter pour la facilitĂ© et vouloir coĂ»te que coĂ»te habiter Ă  Dakar en acceptant de loger dans des bĂątiments qui menacent ruine. Il vaut mieux habiter Ă  Tambacounda par exemple et ĂȘtre en sĂ©curitĂ© plutĂŽt que d’habiter Ă  Dakar au pĂ©ril de sa vie. Pour ce qui est des locataires, parfois aprĂšs Ă©vacuation des bĂątiments et quand les clĂ©s sont confiĂ©es aux dĂ©lĂ©guĂ©s de quartier ou mairies, il arrive que d’anciens occupants reviennent en catimini ou que les locaux soient occupĂ©s par des badauds. Leur prĂ©sence sur ces lieux pose un problĂšme de sĂ©curitĂ© et de sĂ»retĂ©. Il faut une application rigoureuse de la loi. J’en appelle au sens Ă©levĂ© des responsabilitĂ©s de la part des uns et des recueillis par Hadja Diaw GAYERecrudescence des effondrements de dalles La hantise des populations de la MĂ©dinaDes habitants de la MĂ©dina sont angoissĂ©s par la recrudescence des effondrements des dalles constatĂ©es en cette pĂ©riode d’ rue 39 X 18. Ici, un drame s’est produit le 27 juillet 2022. Ce jour-lĂ , la dalle d’une maison s’est effondrĂ©e. Le bilan est lourd. Deux morts et quatre blessĂ©s sont dĂ©nombrĂ©s. PrĂšs de quinze jours aprĂšs, ce mercredi 10 aoĂ»t 2022, l’ambiance de deuil y rĂšgne. Le quartier prĂ©sente un visage sombre. La tristesse se lit toujours sur les visages. Les vacarmes quotidiens ont cĂ©dĂ© la place Ă  un calme inhabituel. Les coups de marteau de deux ouvriers dĂ©molissant le bĂątiment en ruine perturbent la quiĂ©tude des DiĂšye, mĂ©nagĂšre, est une rescapĂ©e de ce drame. Elle s’en est sortie avec une blessure au pied gauche. TrouvĂ©e sur place, elle regarde, avec tristesse, ce qui reste de leur maison familiale. J’ai frĂŽlĂ© la mort. Je n’ai dĂ» mon salut qu’à la rapiditĂ© des jeunes qui nous ont secourues, la mĂšre de la dĂ©funte et moi », explique-t-elle, l’air triste. À l’en croire, la famille savait, depuis longtemps, que le bĂątiment menaçait ruine parce que les murs Ă©taient fissurĂ©s » et, une fois, un pan de la dalle de l’une des chambres s’était effondrĂ©. À chaque fois, on colmatait les brĂšches parce qu’on n’avait pas les ressources pour dĂ©molir complĂštement la maison et la reconstruire », fait savoir la effet, en cette pĂ©riode d’hivernage, les effondrements des dalles sont devenus rĂ©currents au SĂ©nĂ©gal, particuliĂšrement Ă  Dakar. Selon les statistiques de l’Inspection gĂ©nĂ©rale des bĂątiments, une centaine de bĂątiments menaçant ruine ont Ă©tĂ© rĂ©pertoriĂ©s rien qu’à la MĂ©dina, parmi lesquels 52 sont en cours de dĂ©molition. Modou SĂšne tient son atelier de menuiserie Ă  la rue 38. La recrudescence des effondrements des dalles hante son sommeil, il vit dans une maison en ruine. À tout moment, la dalle de notre chambre peut s’affaisser. Depuis le dĂ©but de l’hivernage, je dors Ă  peine. Je suis Ă  la recherche d’une maison en location mais je n’en trouve pas. Les prix sont trĂšs Ă©levĂ©s », explique le pĂšre de famille qui dit laisser tout entre les mains de Dieu. À quelques pas, se trouve le restaurant d’Awa Fall. Le menu du jour, du Yassa poulet et riz Ă  la viande. Elle emploie deux jeunes filles qui l’aident. Toutes ces maisons que vous voyez menacent ruine. Un danger permanent guette les familles qui y vivent », alerte-t-elle. Avant d’ajouter La majoritĂ© est constituĂ©e de locataires. Les propriĂ©taires ne se pointent qu’à la fin du mois pour rĂ©cupĂ©rer leur argent. Et certains parmi eux ont mĂȘme confiĂ© leur domicile aux agences ».Aliou DIOUF xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxBOUBACAR DANGNOKHO, INSPECTEUR GÉNÉRAL DES BÂTIMENTS Il y a, au niveau national, 1446 bĂątiments qui menacent ruine »Les chiffres sont alarmants. Il y a prĂšs de 1500 bĂątiments qui menacent de s’écrouler. L’alerte est donnĂ©e par l’Inspecteur gĂ©nĂ©ral des bĂątiments, Boubacar Dangnokho qui, par ailleurs, appelle au respect des normes de construction. Il y a, au niveau national, 1446 bĂątiments qui menacent ruine ». L’annonce est faite par Boubacar Dangnokho, inspecteur gĂ©nĂ©ral des bĂątiments. D’aprĂšs lui, 627 de ces Ă©difices sont rĂ©pertoriĂ©s dans la rĂ©gion de Dakar. Poursuivant, il note qu’il y a plus d’effondrements de bĂątiments en saison des pluies. Et pour cause Il y a parfois une stagnation de l’eau sur les terrasses. Vous savez dix centimĂštres de stagnation d’eau sur une dalle d’un mĂštre carrĂ© reprĂ©sentent cent kilos. Et, sur une distance de dix mĂštres carrĂ©s, cela reprĂ©sente une tonne. Donc, si vous faites la multiplication sur une dalle de 140 mĂštres carrĂ©s, le poids devient insupportable et la dalle peut s’affaisser ». Toutefois, prĂ©cise-t-il, de maniĂšre gĂ©nĂ©rale, les causes de ces effondrements de dalles sont plus profondes. La raison principale, dit-il, c’est que les gens construisent sans respecter les normes. En sus, ajoute-t-il, l’entretien des bĂątiments fait dĂ©faut. MĂȘme si votre bĂątiment est bien construit, si vous ne l’entretenez pas, il se dĂ©tĂ©riore trĂšs rapidement », prĂ©vient-il. Selon lui, pour construire un bĂątiment, il faut prendre des professionnels, c’est-Ă -dire des ingĂ©nieurs, un architecte, entre autres pour calculer la structure. C’est-Ă -dire connaĂźtre les dimensions de la fondation, des poteaux, de la dalle. Tout cela, on ne le devine pas. On les calcule. Ce sont des professionnels qui font ces calculs. AprĂšs cela, il faut prendre des matĂ©riaux de bonne qualitĂ© », renseigne l’inspecteur gĂ©nĂ©ral des bĂątiments. Il poursuit AprĂšs la construction, il faut mettre des membranes d’étanchĂ©itĂ© partout oĂč il y a des risques d’humiditĂ© c’est-Ă -dire au niveau de la dalle-terrasse, au niveau des balcons et des salles d’eau. Parce que, mĂȘme si votre bĂątiment est bien construit, si vous n’y mettez pas de membranes d’étanchĂ©itĂ©, il y a des infiltrations d’eau et Ă  la longue, les armatures se corrodent. Quand l’armature se corrode, elle gonfle et fait Ă©clater le bĂ©ton et naturellement la dalle va tomber ». Autre astuce pour protĂ©ger les bĂątiments l’usage des cales Ă  bĂ©ton. Ce sont de petits blocs de bĂ©ton qu’on place entre l’armature et le coffrage. Cela fait que quand on dĂ©coffre, l’armature est bien enrobĂ©e dans le bĂ©ton. Quelle que soit la qualitĂ© de votre construction, si vous ne mettez pas de cales Ă  bĂ©ton, votre construction n’ira pas loin », avertit-il. Le Soleil »

dou a avant de sortir de la maison